lundi 23 novembre 2009

Etre crâne


Pour poursuivre mes recherches sur l'empreinte, je me suis intéressée au livre « être crâne » de Georges Didi-Huberman. Le philosophe et historien de l'art y développe une réflexion autour de la sculpture et la pensée. Plus précisément sur la sculpture qui se donne pour objet de fouiller la pensée ; de “déployer sculpturalement jusqu’à leurs limites tactiles les plus inattendues, les plus paradoxales et réversives – les images de la fouille, de la profondeur, de l’intériorité”.

Qui dit pensée dit cerveau, dit crâne. L'artiste s'est souvent intéressé à ce « coffret magique », il explore de nouvelles voies comme Penone : “ Penone prend un crâne dans ses mains, l’ouvre, regarde (...) Il questionnera. scrutant l’intérieur de ce crâne, une espèce de cécité tactile: notre cerveau est en contact avec une paroi dont il ne sait rien, qu’il ne voit pas, qu’il ne sent même pas. ”


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